« Pays en Débat » : aujourd’hui l’Iran

Après “Les mots piégés du débat républicain”, France Fraternités et Beur FM s’associent une nouvelle fois. Pierre Henry retourne en studio avec « un pays en débat »  pour décrypter un pays sous l’angle des droits de l’Homme. Les sujets abordés gravitent autour des libertés publiques, des droits des femmes et des diverses révoltes populaires dans certains pays du globe.

Pour évoquer l’Iran, notre pays en débat du jour », Nazila Golestan, signataire de la Coalition nationale pour un Iran démocratique et laïque, installée en France

Première approche : Autrefois territoire de la Perse, l’Iran est un immense pays, qui fait trois fois la France sur lequel vivent 85 millions d’habitants dont 8 millions dans la seule capitale, Téhéran. L’Iran c’est 13 % des réserves mondiales de pétrole et 17 % de gaz. L’Iran est un pays jeune : 55 % de la population a moins de trente ans.
Dans la mémoire collective française, l’Iran c’est un pays un peu lointain, gouverné par un régime religieux chiite, souvent belliqueux, un pouvoir incarné par un guide suprême : hier, l’Ayatollah Khomeyni, aujourd’hui l’Ayatollah Khamenei.
Khomeyni arrive au pouvoir à la suite de la révolution iranienne, en 1979. Une révolte cruciale dans l’histoire du pays ! Le Chah tombe, la République islamique est proclamée.
L’islam est au cœur de la vie politique, il fonde la Constitution. C’est une théocratie
Ce nouveau régime est un système ultra conservateur, profondément inégalitaire, corrompu, au pouvoir depuis 43 ans.
Les femmes sont les plus restreintes dans cette nouvelle configuration : port du voile obligatoire, interdiction d’accès à certaines filières d’universités, punitions physiques sont toujours d’actualité.
Mais depuis septembre dernier, les Iraniennes se révoltent. Les voiles tombent, brûlent, les femmes descendent les rues. Des révoltes, il y en a déjà eu en Iran ! Le peuple s’est souvent manifesté contre son gouvernement, qu’il jugeait trop inégalitaire. Mais cette fois-ci, c’est la mort de Mahsa Amini, condamnée pour avoir mal dissimulé sa chevelure en public, qui a tout déclenché.

Entretien

Pierre Henry: Ces dernières semaines, il y a des mouvements qui secouent tout le pays au travers de la mort de Masha Amini. Du point de vue de l’opposition, quelle est la situation actuelle en Iran ?

Nazila Golestan: Ce sont des manifestations d’un mouvement de coalition. Ce mouvement démocratique en Iran, il vient de très très loin, ça date même de plus d’un siècle. Mais aujourd’hui, ça prend de l’ampleur parce que, après trois ans, surtout les femmes qui subissent une répression d’un gouvernement théocratique. Il y a l’apartheid aussi, donc tout ça a pris l’ampleur après le drame de l’assassinat de Masha Amini. Et aujourd’hui, on voit que ces manifestations dans les environs, partout dans toutes les villes iraniennes prennent une autre ampleur. Par exemple, aujourd’hui le conseil syndical de coordination des enseignants et des professeurs des universités ont annoncé une grève et refusent de participer aux cours, dans les écoles et à l’université.

Vous savez combien la répression est violente, on parle de plus de 70 morts. Quelle peut être la perspective de cette révolte de la jeunesse iranienne qui manifeste un courage extraordinaire à travers les femmes qui descendent dans la rue ?

Aujourd’hui, pour la première fois, on voit en Iran que les femmes sont dans les rues. Mais à côté, il y a des hommes, jeunes, qui sont là. Autant que des jeunes filles et qui sont dans la rue pour aider l’autre et ils sont en train de se battre. C’est vrai que la répression prend de l’ampleur. Le gouvernement et la police commencent, ils sont partout. Ils utilisent des caméras de surveillance qu’ils ont acheté à la Chine. Et il y a le ministre de l’Intérieur iranien. Il y a peu, à la télé, il a ouvertement annoncé  : »On est en train de vous voir, on va vous arrêter, vous allez payer ». Il y a des menaces, tous les jours, via les télévisions envers les manifestants. Mais on voit que les gens ne veulent pas rentrer, ils résistent. Et il y a des syndicats (industrie pétrolière) qui rejoignent la population.

Il y a eu d’autres révoltes dans le passé et toutes ont été matées par le pouvoir dictatorial des mollahs. Quel est le débouché politique de tout cela ?

L’opposition, en Iran, est à l’intérieur du pays, ce sont des activistes des droits de l’Homme, des activistes politiques, la majorité d’entre eux sont dans les prisons. Ils demandent une chose, ils veulent une Constitution démocratique basée sur des valeurs universelles et laïques. Les gens dans les rues crient qu’ils ne veulent pas d’un gouvernement théocratique, mais laïque, dans lequel la religion est séparée de l’Etat. L’égalité des sexes fait aussi partie des revendications. Ils demandent un dialogue national. Il y a beaucoup d’appels à l’intérieur du pays, via des activistes politiques surtout, qui demandent aux forces armées ou forces militaires qu’ils arrêtent d’attaquer, surtout ceux qui ont tiré sur les manifestants. Il s’agit de développer un dialogue pour qu’on puisse atteindre une transition démocratique.

Prochain « pays en débat », la Mauritanie. Invité  Moulaye El Hassant, militant contre l’esclavage

Diffusion samedi 29 octobre à 8h20, rediffusion le dimanche à la même heure. La fréquence francilienne de Beur FM est 106.7.  Si vous souhaitez écouter l’émission depuis une autre région française, vous trouverez toutes les fréquences en suivant ce lien  

Source : https://france-fraternites.org/podcast-beurfm-pays-en-debat-l-iran/

Le combat de l’obscurantisme contre les Lumières

A la suite de l’ignoble attaque terroriste contre l’écrivain Salman Rushdie, symbole depuis trente-trois du combat pour la liberté d’expression, les défendeurs de la liberté de l’expression, de la liberté de penser et de droit de l’homme ont condamné fortement cet acte barbare.

Rouhollah Khomeini, le guide de la révolution islamique, après avoir imposé au peuple iranien une guerre inutile, dévastatrice et ruineuse contre l’Irak. C’est alors que, pour détourner l’attention de l’opinion publique de la situation catastrophique du pays, Khomeini proclame, le 14 février 1989, un Fatwa ordonnant l’assassinat de Salmane Rushdie et tous ceux qui publie son livre. Cet acte qui a choqué le monde libre a permis de renforcer les partisans de l’Islam politique.

Ataolah Mohajerani, ancien parlementaire réformateur à l’époque de la présidence de Khatami , a apporté son soutien au Fatwa de Khomeini en écrivant dans son livre, « Une critique des versets sataniques» : toutes les religions musulmanes sont d’accord pour dire que ceux qui doutent du Prophète Mohammed, où tous ceux qui critiquent l’islam même si il regrette après doivent être condamné à mort!

De plus, critiqué la France pour avoir accordé la légion d’honneur à Salmane Rushdi. Aujourd’hui, il vit en Grande-Bretagne et continue à défendre l’idéologie de Khomeini.

Alors que Salman Rushdie a tenté d’instaurer un dialogue avec les islamistes, les assassinats des éditeurs et traducteurs des « Versets Sataniques » se poursuivaient.

• En juillet 1999, Hitoushi Igarashi, traducteur Japonais du livre des versets sataniques, dans l’université de Tokyo,

• En juillet 1993, Ottore Capriolo, traducteur Italien du livre des versets sataniques, devant sa maison en Italie,

• En juillet 1993, attaque à l’hôtel Medimec de Turquie, qui accueillait des écrivains et des artistes, dans cet attentat il y en a 37 morts dont 33 turques.

• En octobre 1993, William Nygaard, l’éditeur Norvégien du livre des versets sataniques, a été attaqué dans sa maison en banlieue calme de l’Oslo,

Hélas, la police norvégienne n’a pas pris cette histoire au sérieux jusqu’à la publication de “William Nygaard ” Aussi un journaliste du Nkaro qui n’a pas cessé d’investiguer sur ce sujet, le livre s’appelle “qui a tiré sur William NIGARD” Ce livre a fait beaucoup de polémique et il critiquer surtout le travail de la police envers des terroristes. Cette publication a forcé la police norvégienne de réouvrir le dossier et à enquêter sur les deux assassins dont le premier Khaled Moussavi un Libanais qui est en  relation avec le Hezbollah de Liban et le deuxième Mohammad Nikkhah, Le premier secrétaire de l’ambassade de la république islamique d’Iran à Norvège. Ce diplomate Du régime islamique est resté anonyme jusqu’à ce que les opposants iraniens ont révélés son identité dans les réseaux sociaux.

Durant ces 43 ans du régime islamique, la liste des assassinats d’opposants iranien est très longue, comme Shapour Bakhtiar, l’ex-Premier ministre iranien, Fereydoun Farrokhzad, présentateur et animateur des émissions de musique en Allemagne, Rafi Khachetourian, animateur et comédien aux Etats-Unis, exécution de Rouhollah ZAM, journaliste réfugié politique en France, qui ont été oubliées par la justice des pays démocratique afin de ne pas compromettre les intérêts politiques et économiques avec les mollahs.

L’histoire de l’assassinat dans le restaurant Mikonos à Berlin en Allemagne dans lequel la police a retrouvé un lien direct avec l’ancien président de la République islamique, Hashemi Rafsanjani, et ses deux ministres des affaires étrangers Velayati et de l’information et sécurité Fallahian. Malgré cela aucun dossier de l’assassinat et des actes terroristes ne porte le nom de ces personnes liés au gouvernement de la république islamique. On trouve seulement un dossier qui porte le nom de Fallahian, qui depuis mai 1996 est resté ouvert.

Ensuite il y a eu l’attentat contre Charlie Hebdo, décapitation du professeur français Samuel Paty et maintenant la tentative de l’assassinat de Monsieur Rushdie. Ses actes barbares contre le monde libre se multiplient car la justice et la police des pays libres se montrent trop laxiste.

Après la tentative d’assassinat de Salman Rushdie, Le journal Kayhan dirigé par un des proches du guide suprême de la république islamique Ali Khamenei, a publié un article à ce sujet En menaçant Donald Trump, Mike Pompeo et Marc Spert nous lisons dans cet article : “Malgré la forte sécurité ils sont La cible de notre vengeance”

Cette menace n’a pas été prise au sérieux par des pays démocrate occidentaux et cela est Désespérant pour le monde libre et pour le droit de l’homme et de la liberté de l’expression.

Cette attaque contre la démocratie, la liberté de penser et de l’expression, Nous afflige, cet acte barbare est une catastrophe pour ceux qui ont quitté leur pays pour pouvoir s’exprimer librement dans un milieu démocrate pour être sûre d’être dans un pays où la justice est vraiment juste et qui croyait enfin s’installer quelque part loin de leur pays pour pouvoir se battre contre les idéologies qui détruit les leurs.

Les activistes, les journalistes et les opposants en exil sont des victimes des négociations et de la politique que les pays occidentaux ont choisi envers ce qui sont au pouvoir et dirigent ces attentats et les actes terroristes au nom d’Allah

Le combat, ô combien noble et fondamental pour la liberté d’expression et les droits humains est un combat universel. Cette lutte ne peut être victorieuse en France et dans tous les pays démocratiques si nous fermons les yeux sur ce qui se passe en Iran.

La solution ne viendra pas des négociations avec le régime islamique d’Iran, au contraire ça leur donne plus de pouvoirs pour continuer leur activité terroriste et de propager plus de peur et terreur dans le monde. Pour mettre enfin un terme à ces 43 ans de terreur il faut :

  • Étendre, au-delà des sujets du nucléaire, des missiles balistiques et du comportement du régime islamique au Moyen-Orient, la fondamentale question du respect des droits humains par la République islamique, aux cours des négociations du groupe P5+1 avec le régime terroriste, islamiste et totalitaire de Khamenei.  
  • A la suite des récentes actions terroristes direct ou indirect du régime sur le territoire européen, de l’exécution de Rouhollah Zam et de la condamnation à mort du citoyen suédois Ahmad Reza Jalali, mais aussi des détentions illégales de Benjamin Brière, citoyenne française, et Nahid Taghavi citoyenne allemande, de proposer la réduction les relations diplomatiques des États de l’Union européenne avec la République Islamique au niveau des chargés d’affaires.
  • Arrêter la machine de propagande de ces islamistes qui marchent contre la démocratie, et qui travail en toute liberté de pour les médias dirigé directement pour les islamistes radicaux au pouvoir en Iran.

Source: Charlie Hebdo, Radio Farda, Iranwire

Is peace between Iran and Israel inevitable?

آیا سازش بین ایران و اسرائیل پرهیز ناپذیر است؟

ایالات متحده می بایست آماده باشد تا پل ارتباطی بین دو این مردم بزرگ را فراهم کند و خاورمیانه را به یک دوره نوین از « پیمان کوروش » رهبری کند.

جنبش اخیر صلح در خاورمیانه نفس­گیر  بوده است. پیمان های گوناگون میان اسرائیل، امارات، بحرین، سودان و مراکش از سوی ایالات متحده آمریکا، شناخته شده به « پیمان ابراهیم »، واقعیات نوینی را در یکی از منطقه های جنگ و آتش جهان ایجاد کرده است که با رهبری ایالات متحده آمریکا، آینده ای شکوفا و امن را برای مردم عرب و یهود نوید می دهد.

انگیزه ای خردمندانه، در پس این عادی سازی تاریخی بین دولت یهود و همسایگان مسلمان وجود دارد. آنها با تهدید مشترک جمهوری اسلامی ایران روبرو هستند که توسط وزارت امور خارجه آمریکا، جمهوری اسلامی ایران، دولت پشتیبان تروریسم در چهار دهه در جهان بوده است.

رژیم جمهوری اسلامی پیرو آرمان های انقلابی دینی، از زمان تأسیس در سال 1979، در سراسر منطقه ریشه دوانده است. از تامین بودجه مالی و تسلیحات نظامی به تروریست های ضد اسرائیلی، انفجار تأسیسات نفتی عربستان، تا ربودن کشتی های تجاری در خلیج فارس، ایران تهدیدی برجسته در خاورمیانه به شمار می آید. ایران نه تنها با «پیمان ابراهیم» فاصله دارد، بلکه ایران کارگزار بنیادین نفاق در منطقه است.

به هرسوی، رژیم تهران نماینده مردم ایران نیست. نمونه بارز این شکاف پس از حمله پهباد آمریکایی، قاسم سلیمانی، تروریست ارشد ایران به نمایش درآمد. به رغم تلاش ملایان برای قهرمان پروری از یک قاتل به یک شهید، ایرانیان پوسترهای تبلیغاتی که برای تجلیل وی در خیابان ها نصب کرده بودند را پاره کردند. آنها همچنین تلاش های رژیم برای نفرت پراکنی دربرابر ایالات متحده و اسرائیل را رد کردند. فیلم ها از ایران نشان می داد که شهروندان عادی برای جلوگیری از لگماد کردن پرچم های ایالات متحده و اسرائیل که در خروجی مراکز خرید، مدارس و مساجد روی زمین چاپ شده اند – حتی در روز تشییع جنازه سلیمانی – از کنار ان رد می شدند تا پرچم را لگد مال نکنند.

واقعیت این است که مردم ایران با معضلات و مشکلات بسیاری در اولویت مواجه هستند تا تلاش های ناهنجار رژیم برای این دسته از تبلیغات و پروپاگاندا ها که جایی در افکار مردم ندارد. پشتیبانی مالی تهران از تروریسم، گسترش دستیابی به سلاح های هسته ای و موشک های دوربرد و گروگان گیری ضدبشری، سبب شکل گیری مجازات و تحریم های اقتصادی بی سابقه در طول تاریخ شده است که بخش های انرژی، صنایع و مالی ایران را فلج کرده است. با وجود سرمایه های هنگفت ایران، مردم ایران حتی در تامین معیشت، خوراک و مسکن با مشکلات بسیار روبرو هستند، چه رسد به اینکه از فرصت های اقتصادی بهره­مند شوند.

اما این چنین نباید باشد. یکی از سازه های برانگیزاننده «پیمان ابراهیم»، تحقق جدیدی در جهان عرب بود که نشان می دهد مردم آنها بیشتر از اینکه از یهودیان متنفر باشند، به دنبال فن آوری های پیشرفته و فرصت های کارآفرینی هستند – و اسرائیل در واقع شریک منطقه ای انتخاب مناسبی در این مناطق برای انها است.

در ماه های پیش روی، مردم ایران باردیگر شاهد پیمان های سودآورتر و شرکت های نوین دیگری خواهند بود که آنها از خود خواهند پرسید چرا تهران بجای صلح و همکاری همچنان به دنبال خشک اندیشی، خشونت و نفرت پراکنی است. این مهم بسیار سخت شگفت آور خواهد بود. دشمنی جمهوری اسلامی با یهودیان، مسیحیان، بهائیان و مسلمانان اهل سنت، با فرهنگ تاریخی و پیشین ارزشمند ایران که به کوروش بزرگ باز می گردد ، کاملا ناسازگار است.

رهبر ایران باستان به بخشندگی و بشردوستی نامدار است. وی بنیانگذار حقوق بشر و آزادی باورهای دینی بود. و بر خلاف آیت الله خامنه ای، که درصدد نابودی دولت یهود اسرائیل است، کوروش، تبار یهود را از بابل آزاد کرد. تعجبی ندارد که رهبری جمهوری اسلامی روز کوروش را یک توطئه “غربی-صهیونیستی” می داند و از بادید مردم ایران از مزار کورش جلوگیری می کند.

آیا این که دوره «پیمان ابراهیم» بتواند به «پیمان کورش» تغییر ماهیت دهد، شاعرانه نیست؟ از این گذشته، اسرائیلی ها و ایرانی ها اشتراکات زیادی دارند. مردم دو کشور ایران و اسراییل از تحصیلات بالایی برخوردارند. هر دو در زمینه تکنولوژی زیرک هستند. هر دو آیین های هزاره ای دارند که از گذشته تا به امروز به هم پیوند خورده اند. و هر دو خواستار صلح در آینده (نه چندان دور) هستند.

با توجه به سرشت ضد یهودگرایی و جنگ طلبی رژیم ایران، پیمان کوروش، دور از ذهن به نظر برسد. اما به یاد داشته باشیم که این رژیم یک ناهنجاری تاریخی است. آنگاه که فرزندان کوروش و ابراهیم در سازش و بهروزی دوباره به هم پیوند خورند، بسیار زودتر از آنچه فکر کنیم، پیمان کورش میسر می گردد.

ایالات متحده می بایست آماده باشد تا پل ارتباطی بین این دو مردم بزرگ را فراهم آورد و خاورمیانه را به یک دوره نوین سوق دهد.

ویکتوریا کوتس یکی از هموندان ارشد مرکز سیاست های امنیتی و معاون سابق مشاور امنیت ملی در امور خاور میانه، امور شرق و شمال آفریقا است.

لن خودورکوفسکی معاون سابق وزیر خارجه استراتژی دیجیتال و مشاور ارشد ویژه ایالات متحده در أمور ایران بوده است

https://www.jpost.com/opinion/peace-between-iran-and-israel-is-inevitable-opinion-657351

بخشی از برنامه شطرنج –نازیلا گلستان: نباید گذاشت خون نوید افکاری و نویدها روی زمین بماند

VOA

Contesté en interne, le régime iranien sur la corde raide

Par Martine Gozlan et Julien LacoriePublié le 31/07/2020 à 13:32

Entre les explosions sur des sites nucléaires, les attaques israéliennes régulières contre les milices iraniennes et libanaises en Syrie et la colère populaire contre les ayatollahs, la République islamique semble fragilisée. Mais à quel point ? Enquête.

Parlement de Téhéran, 19 juillet. Le député Hossein Ali Shahriari, responsable de la commission santé, pointe un doigt accusateur vers le président iranien, Hassan Rohani : « Rohani ! Tes enfants n’ont jamais été au chômage ! Sais-tu seulement ce que c’est, une famille où quatre à cinq enfants ont fait de bonnes études et sont tous sans travail ? » Puis l’orateur, un médecin septuagénaire respecté, originaire de Zahedan, ville défavorisée située à moins d’une centaine de kilomètres de la frontière afghane, apostrophe l’assemblée : « Pourquoi fermez-vous vos yeux et vos oreilles ? Si le gouvernement ne fait rien, le peuple descendra dans la rue, il nous chassera du Parlement, il nous chassera de ce pays ! » La vidéo fait le buzz sur les réseaux sociaux. Le vénérable Dr Shahriari a porté la grande colère du petit peuple sur les bancs du Majlis, l’assemblée islamique. « Comment accepter qu’un milicien en Irak et en Syrie touche une solde de 650 dollars par mois, alors…

Stop Potential COVID-19 Pandemic in Iran

N° 2131-20

February 28, 2020

The Honorable Mike Pompeo Secretary of State

U.S. Department of State

Re: Stop Potential COVID-19 Pandemic in Iran

Dear Secretary Pompeo:

While news of the outbreak of the Coronavirus was reported on global media, many had become interested in the Coronavirus news in Iran and a number of Iranian citizens were reporting that their loved ones had died of lung infection.

Because of the then impending elections of the Eleventh Parliament in Iran, and on the orders of the authorities of the Islamic Republic, no Coronavirus disease was, or is, reported until one of the victims’ families succeeds in announcing it.  Relatives of people who have lost their lives not only because of Coronavirus but also because of lack of medical services are threatened and warned by the authorities that they have no right to report Coronavirus cases to the media and must remain silent.

Due to the lack of freedom of expression and lack of transparency in Iran, many have been infected with the Coronavirus. Unfortunately, as media and press are under control of the government and IRGC, the outbreak was kept secret and, consequently, it became too late to prevent loss of many lives and late for the government and the Ministry of Health to manage the crisis with any viable and effective plans.

Most flights to and from China were either cancelled or heavily monitored in the world except in Iran where the Mahan Airlines that was on the United States embargo list continued to fly between Iran and China; in fact, Mahan used this opportunity to increase these flights. All of this is the result of serious violations of, and gross disregard for, protocols of the World Health Organization and, loss of lives of Iranians and visitors.

In Iran, as you are fully aware and have reported accordingly, there is a silencing war against the public. I must point out that many political, civil, religious, and human rights activists as well as lawyers, and protesters are being held in prisons where the probability of becoming infected by the Coronavirus is very high. The lives of political prisoners are in danger.

Oppressed people of Iran are helpless and hostage to an anti-humanitarian government. Please, do not let the Iranian people alone. They need your support, today.

It is with the utmost urgency that Iran National Council for Free Elections (IRANNC) appeals to your high office to take immediate and effective action to provide help and assistance to the Iranian people and to dispatch medical and health services to Iran by through pertinent institutions such as the United Nations, the World Health Organization and the International Committee of the Red Cross.

We sincerely thank you for your assistance in, and consideration to, this urgent humanitarian matter.

Very truly yours,

Nazila Golestan

Special Envoy for Human Rights

Iran National Council for Free Elections

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CC:

His Excellency António Guterres

Secretary General of United Nations

His Excellency Zeid Ra’ad Al Hussein,

United Nations High Commissioner for Human Rights

Mr. Brian Hook

U.S. Special Representative for Iran

Dr. Tedros Adhanom

President, World Health Organization

Mr. Peter Maurer CC BY-NC-ND / ICRC

President, International Committee of the Red Cross

Mr. Javid Rehman,

UN Special Reporter on the Situation of Human Rights in the Islamic Republic of Iran

Mr. Salil Shetty, Secretary,

Secretary General of the Amnesty International

What Is Happening in Iran?

Radio Farda surveys show that in the days when the Islamic Republic of Iran claimed to have suspended Mahan flights to and from China, the flights from Tehran to four Chinese cities were operating in accordance with the regular schedule.

Because of the spread of Coronavirus, the Iranian government announced on January 31, 2020 that flights between the two countries had been suspended. Yet, Mahan Airlines, headed by Hamid Arabnejad, posted an Instagram on February 24, 2020 that the last flight of Mahan airlines took place on February 4th and 5th.

Further surveys by Radio Farda show that Mahan Airlines continued to operate flights to Beijing, Shanghai, Guangzhou and Shenzhen from February 5th until February 23rd. The company made at least 55 roundtrip flights to China in that period of time.

With the presence of 700 Chinese theological students at the Qom Seminary “the largest Shi’a Seminary in Iran”, Coronavirus began spreading in that city and became the reason for high mortality rates in Iran’s clerical centers; news that the state media tried to hide.

According to Mohammad Hossein Ayati, head of the Mashhad University of Medical Sciences, the incubation period of the disease is between two and 14 days and most people are likely to get the virus but some may have no symptoms because of their strong immune system; however, asymptomatic people could be carriers of the disease.

According to a citizen journalist from northern Iran a drug store had quoted the Ministry of Health as having announced that each city’s health centers were distributing antiseptic gel, alcohol, etc. The journalist went to the health center in his city and was told there had been no such announcement.

Mohammad Mehdi Goya, head of the Ministry of Health, Center for Infectious Diseases, also admitted that the kits were available only during the prior one week.

At the moment, many people feel insecure, workers in the factories and dormitories are at the risk of getting infected, South Pars workers wrote on social media that “here everything is public, even dormitories and the situation is worrisome. There is very little sanitation. There are apparently meetings to give health packages to staff. But likely not all workers will get these packages.” “Some higher-level contractors give workers health kits, but sub-contractors likely will not.”

Workers at the Persian Gulf ports of Assaluyeh and Kangan expressed concern about the likelihood of becoming infected and said “There are rumors that 3 to 4 workers were hospitalized and quarantined.”

Also, the staff of Iran Khodro Company wrote to us and expressed their concerns: “There are thousands of people working in this complex without any health precautions or hygiene tips.”  A nurse wrote that she is pregnant and has not been granted leave.” At this stage the hospitals themselves are propagation centers for the Coronavirus due to limited space.

Ahmad Amirabadi Farahani, Qom representative in the Parliament said on Monday in the open parliament meeting that: “Every day, 10 people die in Qom … Until last night 50 people died of Coronavirus. The Minister of Health is guilty. During this time, 32 people died at the Coronavirus quarantine site.  Two children have also tested positive. The government is trying not to spread the news so that people will not become anxious. It is true that we should keep calm, but we should not overlook the scale of the crisis as if nothing had happened.”

The Free World should not be indifferent to the Islamic Republic’s irresponsible, totalitarian behavior.  Secrecy about the spread of the Coronavirus in Iran, the number of Mahan flights between China and Iran, the extent to which the virus is transmitted to some other countries is unacceptable.

Iraqi authorities have confirmed that the first Coronavirus infection in their country was an “Iranian clergy student.” The Iraqi Ministry of Health has announced that said Iranian student is in quarantine. Reuters reported that, aside from Iraq, Kuwait and Bahrain reported their first cases of Coronavirus all of which came from Iran.  Kuwait has identified 3 people who tested positive for the virus among 700 returnees from the city of Mashhad in northeast Iran. Bahrain has also confirmed that one of its citizens was infected with the Coronavirus after returning from Iran.  The incompetent government of Iran is causing the spread of a deadly virus in the region.

Hassan Rouhani assured Iranians that his government would be transparent about the scale of the outbreak, after the United States said it was “deeply concerned by information indicating the Iranian regime may have suppressed vital details”. He accused Iran’s arch enemy of trying to use Covid-19 to instill “fear” in people. “Coronavirus must not be turned into a weapon for our enemies to halt work and production in our country,” he said, adding that Americans “are also suffering”.

The ISNA news agency later reported that the head of a new Iranian cyber police unit, Vahid Majid, had announced the arrest of 24 people suspected of being “rumour-mongers” regarding the outbreak.

The media watchdog Reporters Without Borders warned Iran: “Respect for the public’s right to full, independent, diverse and quality news reporting, as enshrined in the Universal Declaration of Human Rights, is the best way to protect the population and combat rumours. Withholding information can kill.”

Religious authorities also resisted the cancellation of Friday prayers until Thursday and said they would hold the prayers with “preventative measures” but they finally relented and announced that the prayers were cancelled in 23 province capitals out of 31, including Tehran, Qom, and Mashhad. The decision to cancel prayers in smaller cities has been referred to governors and health officials.

Chaos appears to be reigning in the management of the Coronavirus outbreak. Various government officials make contradictory statements and, in some instances, health officials appear to be under pressure from other governmental and religious bodies to downplay the situation.

Iran’s Supreme Leader Ali Khamenei released a taped video statement about the Coronavirus crisis on his website on February 27. However, in his brief statement Khamenei only thanked healthcare officials and staff and did not make any comments about the extent of the outbreak or the government efforts to contain the crisis.

Sources: Radio Farda, BBC, Citizen Journalists from inside Iran

Message of Peace and Friendship

https://vimeo.com/391370284

February 11, 2020

Dear Mr. President

            Subject:  Message of Peace and Friendship

On this day of the sad 41st anniversary of the terrorist and corrupt regime of the Islamic Republic of Iran, we would like to bring to your attention a strong and historical message from our suffering compatriots in Iran, who extend a hand of friendship to the people of the United States of America.

While the Islamic Republic is after hostility and confrontation with the United States and the Free World, the Iranian people desire, more than ever, peace and friendship with the same.

We believe that our homeland, Iran and the United States have strong common strategic interests. As the Iranian people are not allowed to freely choose their government, our countries have not even had diplomatic relationship in the past 40 years. Indeed, the leaders of the theocratic regime do not work for the Iranian national interest. Their main objective is to export their fanatical ideology to the entire region and beyond. To achieve their goal, this regime needs to be the enemy of the United States, Israel, and all democracies across the world.

However, more and more, the Iranian people are demonstrating their determination to be part of the free world and be respectful of democratic values. This desire for freedom is best exemplified by the daily struggles of Iranian women, workers, students, and religious minorities who engage in peaceful civil disobedience and protests while facing mass murder, imprisonments, and torture by regime’s thugs and security apparatus.

Mr. President, we would like to warmly thank you for the unprecedent support to the Iranian people that you and your administration provide.  From our perspective, the best policy to bring back peace and stability in the Middle-East is to support the Iranians’ national self-determination for a democratic government. The solution is neither war, nor maintaining the status quo. As you have so rightly said, the Iranian people are what the regime fears the most.

Therefore, we respectfully request your support for the will of the Iranian people to be able to choose their destiny through free, fair and transparent elections in accordance with article 21 of the Declaration of Human Rights.

Thank you for your attention to this important matter.

Respectfully yours,

Iran National Council for Free Elections          

Iran : Soleimani, boucher des peuples ou héros de l’islam politique ?

« Le Point » publie une tribune d’intellectuels et d’opposants iraniens qui demandent à Emmanuel Macron de « ne pas céder au chantage à la violence » de Téhéran.

La tribune est rédigée par un collectif d’intellectuels et d’opposants iraniens en exil, démocrates et libéraux. Ses signataires tirent le bilan de l’action politico-militaire du général Qassem Soleimani, qui incarna jusqu’à sa mort, le 3 janvier, d’un tir de drone américain sur l’aéroport de Bagdad, les efforts entrepris par le régime iranien pour exporter sa « révolution islamique » dans le reste du Moyen-Orient. La tribune souligne le rôle qu’il a joué dans l’aggravation des conflits sectaires dans cette région déjà instable et sa participation – via les milices à sa solde en Irak et en Syrie, notamment – à la répression des opposants iraniens et irakiens ainsi qu’aux massacres en Syrie. La liste des 38 premiers signataires figure au bas de cette page.

La mort du général Soleimani, commandant de la force Al Qods des gardiens de la Révolution islamique, a donné lieu à de nombreuses réactions, dont peu d’entre elles ont pris en considération les aspirations du peuple iranien et des peuples de la région.

Les dirigeants du régime islamique ont condamné le « terrorisme d’État » américain qui, violant la souveraineté d’un État indépendant, l’Irak, est intervenu militairement pour éliminer un général « invité » par les dirigeants de ce pays.

Pour cet homme de guerre, la vie humaine n’avait aucune valeur.

D’autres ont rappelé les ingérences de Qassem Soleimani par milices interposées et ses exactions multiples, tant en Iran qu’en Irak, au Liban, en Syrie et au Yémen, pour justifier l’opération ciblée menée par l’armée américaine.

Mais tenons-nous-en aux faits. Dès son avènement, le régime islamique en Iran a eu pour principal objectif l’exportation de sa révolution et de son idéologie totalitaire au Moyen-Orient comme ailleurs dans le monde. Avec sa force Al Qods, l’unité d’élite du corps des gardiens de la Révolution islamique chargée des opérations extérieures, Soleimani en est devenu le grand artisan. Pour cet homme de guerre, la vie humaine n’avait aucune valeur face à la nécessité d’étendre l’influence idéologique et militaire du régime et parvenir ultimement à « rayer Israël de la carte ».

Il est important de rappeler qu’en 1979, alors que les États-Unis maintenaient leur ambassade à Téhéran afin de travailler avec le nouveau régime de Khomeini, la République islamique, dès son avènement, a manifesté une hostilité foncière à l’égard de l’Occident et particulièrement de l’Amérique. Hostilité qui a débuté par la prise d’otages des diplomates de l’ambassade américaine puis s’est poursuivie par de nombreuses actions terroristes, voire des actes de guerre contre les États-Unis, l’Europe et les pays du Moyen-Orient. C’est bien à l’aune de cette logique de guerre qu’il convient de comprendre et d’analyser l’élimination du général Soleimani.

Placé sous l’autorité directe du Guide suprême Ali Khamenei, Soleimani était de fait le numéro deux du régime iranien, son principal cerveau militaire et stratégique. Il était le bras armé des radicaux du régime des mollahs.

Soleimani ne fut en rien un rempart contre Daech.

Il convient de rappeler à cet égard que Soleimani était officiellement considéré comme terroriste par l’Union européenne depuis la décision du Conseil de l’UE en date du 8 janvier 2019. Il a orchestré de nombreuses attaques terroristes au Moyen-Orient et dans le reste du monde au moyen des milices qu’il a contribué à créer, financer et armer.

Soleimani ne fut en rien un rempart contre Daech, comme cela est répété urbi et orbi. Il était en réalité un criminel de guerre et un criminel contre l’humanité qui a contribué à renforcer cette organisation terroriste en menant une politique pan-chiite qui a poussé dans ses bras des pans entiers de la population sunnite irakienne et syrienne.

Le général Soleimani était l’un des principaux architectes du chaos irakien après la chute de Saddam Hussein. Son soutien financier et militaire aux milices chiites qui ont commis de nombreuses exactions en Irak a provoqué la radicalisation des groupes sunnites, ce qui a favorisé en retour l’émergence de Daech en Irak.

En Syrie, il a été l’un des principaux artisans de l’écrasement de l’insurrection contre Bachar rl-Assad aboutissant à la mort de plus de 500 000 personnes et au déplacement de millions de réfugiés. L’histoire retiendra que, par son action destinée à sauver coûte que coûte le régime du dictateur syrien et à étendre l’influence iranienne, il a là encore grandement contribué à faciliter l’implantation de Daech dans ce pays.

En Iran également, les différentes vagues de répression contre nos compatriotes ont porté sa marque : en 1999, il participait activement à la répression du mouvement estudiantin de l’université de Téhéran et, en décembre 2017, il faisait venir en Iran des contingents issus des « unités de mobilisation populaire », une coalition paramilitaire de milices irakiennes en majorité chiites pour réprimer dans le sang les manifestations anti-régime.

C’est encore lui et ses hommes qui, en novembre dernier, noyèrent dans le sang les manifestations antigouvernementales. Dès le premier jour des protestations, Qassem Soleimani conseillait à Ali Khamenei d’écraser, avec une brutalité inouïe, la contestation contre la dictature islamiste. Cette répression, que l’on peut qualifier de crime contre l’humanité, a fait au moins 1 500 morts !

Cet homme terrorisait tout autant les Irakiens et les Syriens que les Iraniens. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que les contestataires irakiens aient célébré son élimination place Tahrir à Bagdad, ce d’autant plus que c’est toujours lui qui, en octobre dernier, exigeait du gouvernement irakien de prendre exemple sur la République islamique pour réprimer les manifestations contre la corruption et l’ingérence de la République islamique dans ce pays.

Les gardiens de la Révolution islamique et leur bras armé extérieur, la force Al Qods de Soleimani, n’ont jamais hésité a employé les pires méthodes de répression contre nos compatriotes en Iran et contre les autres peuples de la région pour assurer la survie de leur régime kleptocratique et l’expansion de leur idéologie fanatique.

À cette fin, Qassem Soleimani et les gardiens de la Révolution ont institutionnalisé dans toute la région un système de corruption afin de financer leurs guerres et leurs actions terroristes. Il n’est dès lors pas étonnant de voir que le régime iranien, malgré les efforts de l’Union européenne, a refusé de se conformer aux règles internationales définies par le Gafi (FATF) en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Les fous de Dieu à la tête de ce régime agressif et millénariste sont prêts à sacrifier le bien-être de la population iranienne.

Au regard de ces faits, nous, opposants à la République islamique, appelons solennellement la France et ses représentants à se tenir aux côtés du peuple iranien et à soutenir ses aspirations à la liberté et à la démocratie. Les fous de Dieu à la tête de ce régime agressif et millénariste sont prêts à sacrifier le bien-être de la population iranienne sur l’autel d’un expansionnisme contesté avec courage par la population irakienne et libanaise.

Nous exhortons donc le président de la République à ne pas céder au chantage à la violence exercé par la dictature des mollahs qui s’affranchit chaque jour un peu plus de ses obligations internationales censées contraindre Téhéran à renoncer à son programme nucléaire. Nous l’invitons également à rappeler que c’est bien la guerre par milices interposées conduite hier par le général Soleimani, aujourd’hui par son successeur, qui est à l’origine de la crise actuelle et que le régime des mollahs devra être tenu pour responsable de son éventuelle aggravation.

Liste des premiers signataires (par ordre alphabétique) :

Dr Mahdi Aghazamani, sociologue et journaliste ;

Nassrin Almasi, journaliste, rédactrice en chef de l’hebdomadaire « Shahrvand » ;

Djamchid Assadi, professeur associé au département digital management de la Burgundy School of Business ;

Mehran Barati, membre du conseil exécutif Iranien pour la transition ;

Hassan Dai, analyste au Iranian American Forum et à l’International Institute for Iranian studies ;

Chahdortt Djavann, écrivaine, essayiste ;

Dr. Farah Dustdar, professeure de philosophie, éditrice de Zeit für Geist ;

Niloofar Gholami, journaliste et activiste ;

Nazila Golestan, envoyée spéciale pour les droits de l’homme du Conseil national iranien pour les élections libres ;

Mohammad Reza Heydari, ancien consul de la République islamique d’Iran ;

Dr. Ata Hoodashtian, professeur associé de philosophie et de sciences politiques à la Swiss UMEF University de Genève, directeur du département des études iraniennes ;

Hossein Khalifeh, activiste ;

Bijan Khalili, éditeur ;

Mehdi Jamali, opposant politique et militant des droits de l’homme ;

Amir Hossein MehdiIraiee, activiste et ex-médecin de l’armée iranienne ;

Iraj Mesdaghi, essayiste, ancien prisonnier politique ;

Nooshin Meshkaty, présidente du board de la Beverly School Board of Education, ingénieure en aérospatial ;

Zarrin Mohyeddin, activiste ;

Mazyar Mokfi, journaliste ;

Reza Moridi, ancien ministre irano-canadien ;

Kaveh Moussavi, avocat spécialiste des droits de l’homme à la Cour internationale d’arbitrage ;

Yaghoub Najari, ancien champion du judo, défenseur des droits des femmes ;

Sahar Nasseri, militant écologiste et activiste ;

Dr. Ramin Nawab, géophysicien ;

Aliakbar Omidmehr, ancien diplomate

Assal Pahlavan, directeur de la rédaction du magazine en langue persane « Ferdosiemrooz » ;

Reza Pirzadeh, porte-parole du Conseil national iranien pour les élections libres ;

Zohreh Rasty, médecin et militant politique ;

Ehsan Sam Rajabi, ancien membre de l’équipe nationale de judo iranienne ;

Vanecha Roudbaraki, artiste peintre ;

Sahand Saber, avocat au barreau de Paris ;

Hemn Seyedi, analyste politique au Birkbeck College, University of London ;

Farshid Seyed Mehdi, spécialiste des relations publiques ;

Rouhi Shafii, Directeur exécutif de la Coalition internationale contre les violences en Iran ;

Shahrokh Shahid, musicien

Kaveh Shahrooz, avocat, chercheur de l’institut supérieur de recherches Macdonald Laurier, Senior Fellow du MLI’s Centre for Advancing Canada’s Interests Abroad ;

Dr. Mahnaz Shirali, sociologue, politiste, spécialiste de l’Iran, enseignante à Sciences Po Paris, directrice d’études à l’Institut catholique de Paris ;

Elham Yaghoubian, écrivaine, chercheuse en sciences sociales à la California State University.